Face à la pandémie, la vie doit passer avant le capital

Italiano, Melayu, Elliniká

 

International Assembly of the Peoples and Tricontinental: Institute for Social Research.


Introduction

La pandémie mondiale causée par le virus SARS-CoV-2 et la maladie covid-19 a paralysé une grande partie du monde. Dans ce contexte, le 21 mars, nous avons lancé une Déclaration dans laquelle nous avons exhorté tous les peuples du monde à mettre la vie avant le capital et proposé d’ouvrir le débat sur une plateforme politique internationale avec 16 propositions d’actions concrètes pour faire face à la pandémie.

La Déclaration a été lancée conjointement par l’Assemblée Internationale des Peuples (AIP) -une articulation internationale de mouvements et d’organisations anti-impérialistes de 87 pays- et l’Institut Tricontinental de Recherche Sociale. Depuis lors, nous avons invité des organisations et des particuliers à le signer.

À ce jour, nous avons reçu un total de 479 adhésions de 70 pays de tous les continents: 8 articulations internationales, 233 organisations et 238 personnes, principalement des intellectuels.

La réaction des gens à la Déclaration a été très positive et indique qu’il existe une grande volonté populaire de donner des réponses concrètes à la crise produite par cette pandémie. Les mouvements populaires, mais aussi ceux qui n’en font pas partie, veulent apporter des changements profonds au système capitaliste, néolibéral et patriarcal actuel dans lequel nous vivons. Ce système est à l’origine de la crise économique ; c’est sa destruction des systèmes publics de protection sociale et de santé qui a généré la crise sanitaire. Tous ces éléments précèdent la pandémie et aggravent la situation des travailleurs/euses face à la forte contagion et à la létalité de cette nouvelle maladie.

En même temps, nous avons reçu de précieuses contributions et questions dans le cadre du dialogue avec les 16 points de la Déclaration. Nous avons systématisé certains ci-dessous, car nous considérons que ces aspects sont essentiels pour toute discussion future.

  1. L’impact de genre du coronashock. Il est certain que les questions de genre doivent être au centre de notre évaluation du choc du virus et de tout cadre politique pour la gauche qui en découle.
    1. Dans le domaine de la santé lui-même, les trois quarts des travailleurs de première ligne sont des femmes, dont beaucoup travaillent sans protection syndicale, sans équipement de protection et sans aucun rôle de direction dans leur domaine. Nous mettons sur la table l’importance de construire le pouvoir des travailleuses.
    2. Dans le confinement au monde entier, en raison de l’évidence accablante que le travail de soins repose sur les épaules des femmes, les rôles patriarcaux de genre se sont imposés. Nous pensons que la conception patriarcale du « travail des hommes » et du « travail des femmes » doit être radicalement remise en cause et que des structures -telles que la garde universelle des enfants et la lutte pour l’équité au sein des ménages- doivent être mises en place pour saper ces distinctions.
    3. On constate déjà une augmentation de la violence domestique pendant la quarantaine et ses principales victimes sont les femmes, en particulier les femmes travailleuses, pauvres et noires. Nous exhortons tous les peuples du monde à dénoncer et à combattre la violence en exigeant de l’État qu’il offre une protection juridique, sociale, psychologique et économique à toutes les femmes victimes de violence
  2. La question du complexe du Dollar-Wall Street. Nous avions appelé les Nations Unies à repenser la question du dollar comme monnaie fiduciaire mondiale essentielle. Ce que nous voulons développer, c’est que les institutions de financement du commerce et du développement sont totalement dominées par les États-Unis et par les États européens -qu’il s’agisse des réseaux bancaires, des réseaux de transfert d’argent, des agences de notation, de la monnaie utilisée pour concilier le commerce international. Nous voulons faire valoir que ce système institutionnel biaisé doit être démocratisé, avec l’émergence de systèmes financiers véritablement internationaux, tant pour le développement que pour le commerce.
  3. Colonialisme et néocolonialisme. Malgré la décolonisation, les nouveaux États indépendants luttent contre le manque de capitaux et d’investissements. Ils ont dû emprunter aux anciennes puissances coloniales, et se sont souvent endettés. Lorsqu’ils ont essayé de financer leur dette, on leur a dit d' »ajuster structurellement » leur politique gouvernementale pour favoriser le capital international plutôt que les besoins sociaux de leur peuple. Ce qui doit être mis sur la table, ce sont des réparations pour le colonialisme -la vaste quantité de ressources volées aux anciens États colonisés- et de nouvelles propositions pour traiter la dette toxique et pour augmenter le financement.

Enfin, nous ne pouvons pas laisser sans mentionner que la pandémie a mis en évidence les ordres sociaux dans lesquels nous vivons : d’une part, les États d’orientation socialiste (Chine, Cuba, Venezuela) ont mobilisé toutes les ressources à leur disposition, indépendamment des pertes économiques, pour contenir la pandémie ; les États de l’ordre bourgeois n’ont pas du tout utilisé leurs ressources considérables et n’ont pas préparé un plan rationnel pour ces ressources (les taux de mortalité en Italie ou aux États-Unis ont été catastrophiques, un crime politique contre l’humanité).

Les exemples du peuple vénézuélien, du peuple cubain et du peuple chinois nous remplissent le cœur d’espoir qu’un autre monde est possible, où les relations entre les peuples sont basées sur la solidarité, l’intégration, la coopération et la complémentarité, comme l’ont rêvé Che Guevara, Fidel Castro, Hugo Chávez, Berta Cáceres et d’autres internationalistes qui nous ont précédé.


Déclaration

Le SRAS-CoV-2 ou COVID19, désormais déclaré pandémie mondiale par l’Organisation mondiale de la santé, a commencé à faire des ravages dans de nombreuses régions du monde, tandis que d’autres anticipent son arrivée. Nous sommes dans une véritable guerre qui exige la mobilisation de tous les efforts, et surtout de privilégier la vie et non le profit. Nous ne gagnerons cette guerre – comme l’ai déjà fait la Chine – que si nous faisons preuve d’unité populaire et de discipline, si les gouvernements gagnent notre respect par leurs actions et si nous agissons en solidarité dans le monde entier.

La dette mondiale s’élève à 250 milliards de dollars, dont une partie est constituée par l’énorme dette des multinationales. D’autre part, des milliards de dollars sont utilisés à des fins spéculatives sur les marchés boursiers et dans les paradis fiscaux. Au fur et à mesure que l’activité économique se contracte, les entreprises feront la queue pour être renflouées. Ce n’est pas la meilleure façon d’utiliser les précieuses ressources de l’humanité dans le contexte actuel. Au milieu de cette situation, le fait que les marchés financiers restent ouverts est un manquement à l’imagination. La chute des marchés boursiers, de Hang Seng à Wall Street, n’est qu’un moyen d’intensifier l’anxiété de la société mondiale, car la santé de la bourse est considérée à tort comme un indicateur de la santé économique dans son ensemble.

Des quarantaines et des suspensions d’activités à long terme sont en place dans une grande partie du monde, en particulier en Europe et en Amérique du Nord, mais aussi de plus en plus en Afrique, en Asie et en Amérique latine. L’activité économique a déjà commencé à s’arrêter. Il est impossible de faire des estimations des pertes nettes, et même les grandes institutions internationales ajustent leurs estimations à ce sujet chaque jour. Une étude de la CNUCED du 4 mars, par exemple, prévoyait que le ralentissement de l’industrie chinoise allait lui-même perturber la chaîne d’approvisionnement mondiale et réduire les exportations de 50 milliards de dollars. Ce n’est qu’une fraction des pertes totales, qui sont pour l’instant incalculables.

Le FMI s’est engagé à utiliser mille milliards de dollars pour aider les pays à éviter un désastre économique. Une vingtaine de pays sont déjà venus lui demander de l’aide. L’Iran, qui s’était tenu à l’écart du FMI pendant les trois dernières décennies, a maintenant demandé son aide. Ce serait un revirement de politique de l’agence, sans précédent dans l’histoire, si ce n’était le refus honteux d’aider le peuple du Venezuela sous prétexte de ne pas reconnaître le gouvernement. Le FMI ne peut exiger d’ajustements ou de conditions pour accorder ces prêts-relais. Le rejet d’un prêt au Venezuela est le signe d’un grand échec politique du FMI.

La solidarité internationale de la Chine et de Cuba est exemplaire. Des médecins chinois et cubains se sont rendus en Iran, en Italie et au Venezuela, et ont offert leurs services et leur expertise dans le monde entier. Ils ont développé des médicaments et des traitements médicaux qui réduisent le taux de mortalité des personnes touchées par la COVID19 et veulent les distribuer aux populations du monde entier sans aucun brevet ni avantage. L’exemple des Chinois et des Cubains dans un tel moment doit être pris au sérieux ; grâce à cet exemple, au milieu de cette pandémie de coronavirus, il est plus facile d’imaginer le socialisme que de vivre sous le régime cruel du capitalisme.

Les pays européens, qui sont actuellement au cœur de la pandémie, voient leurs systèmes de santé affaiblis s’effondrer après des décennies de sous-financement et d’austérité néo-libérale. Les gouvernements européens, ainsi que la Banque centrale européenne et l’UE, concentrent l’essentiel de leurs ressources à essayer de sauver le secteur financier et des entreprises d’une débâcle économique certaine. L’adoption d’actions timides pour tenter de renforcer les capacités des États face à la crise – renationalisations ciblées, contrôle public temporaire des prestataires de services de santé – ou de mesures palliatives – exemptions limitées du paiement des loyers et des hypothèques sur les logements – ne représentent pas un engagement décisif en faveur des garanties fondamentales du travail et de la santé de la classe ouvrière la plus exposée aux effets dévastateurs de la pandémie : travailleurs de la santé, femmes chargées des soins, personnel des entreprises de distribution de nourriture, services de base, etc.

Il s’agit d’une répudiation partielle des recettes néolibérales qui ont été appliquées dans de nombreux pays et qui ont dominé le monde pendant les cinquante dernières années. Le FMI doit en tenir compte, car il a participé activement à la déprédation des ressources en Afrique, en Asie et en Amérique latine et à la création de déserts institutionnels dans les pays les uns après les autres. Le renforcement d’États présents redistribuant les richesses en faveur de larges majorités est une ligne de conduite qui doit être construite à l’échelle mondiale.

Les scientifiques affirment que la bataille décisive contre le virus pourrait perdurer sur les 30 ou 40 prochains jours. C’est pourquoi il est essentiel que chaque pays et chaque gouvernement prenne des mesures pour éviter la mort de milliers de personnes.

Les mouvements populaires, les syndicats et les partis qui composent l’Assemblée internationale des Peuples se proposent de formuler et de débattre d’un programme de changement structurel qui nous permettra de gagner cette bataille et de reconfigurer le monde.

  1. Suspension immédiate de tous les emplois, à l’exception du personnel médical et logistique essentiel et de ceux qui sont nécessaires à la production et à la distribution de nourriture et d’articles essentiels, sans perte de salaire. L’État doit assumer le coût des salaires pendant la période de quarantaine.
  2. Les services de santé, l’approvisionnement alimentaire et la sécurité publique doivent continuer à fonctionner de manière organisée. Les stocks de céréales d’urgence doivent être livrés immédiatement pour être distribués aux pauvres.
  3. Toutes les écoles doivent suspendre les cours.
  4. La socialisation immédiate des hôpitaux et des centres médicaux afin de leur éviter d’avoir à se soucier de leurs propres profits au fur et à mesure que la crise se développe. Ces centres médicaux devraient être sous le contrôle de la coordination centralisée de la campagne de santé du gouvernement.
  5. Nationalisation immédiate des entreprises pharmaceutiques et coopération internationale immédiate entre elles pour trouver un vaccin et des dispositifs permettant de simplifier les essais. Suppression de la propriété intellectuelle dans le domaine de la médecine.
  6. Faire immédiatement tester tout le monde pour le coronavirus. Mobilisation immédiate de kits de test, de ressources et de soutien pour le personnel médical en première ligne de cette pandémie.
  7. Accélération immédiate de la production des équipements nécessaires pour faire face à la crise (kits de test, masques, respirateurs).
  8. Fermeture immédiate des marchés financiers mondiaux.
  9. Collecte immédiate de fonds pour éviter la faillite des gouvernements.
  10. Annulation immédiate de toutes les dettes sauf celles des grandes entreprises.
  11. La fin immédiate de tous les paiements de loyer et d’hypothèque, ainsi que la fin des expulsions. Un logement décent doit être un droit pour tous les citoyens garanti par les différents États.
  12. L’accès de toute la population aux services de base tels que l’eau, l’électricité et les communications, car ce sont des droits fondamentaux. Prise en charge immédiate par l’État de tous les paiements des services publics : l’eau, l’électricité et l’internet sont considérés comme des droits humains.
  13. La fin immédiate des régimes criminels de sanctions unilatérales qui touchent des pays tels que Cuba, l’Iran et le Venezuela et les empêchent d’importer les équipements médicaux nécessaires.
  14. Soutien urgent aux paysans et paysannes pour augmenter la production de nourriture saine et la remettre aux gouvernements pour une distribution ciblée.
  15. Suspension du dollar en tant que monnaie internationale et appel aux Nations unies pour la convocation urgente d’une nouvelle conférence internationale afin de proposer une monnaie internationale commune.
  16. Assurer un revenu de base universel dans tous les pays. Cela permet de garantir le soutien de l’État à des millions de familles qui sont sans emploi, travaillent dans des conditions extrêmement précaires ou exerçant une activité indépendante. Le système capitaliste actuel exclut des millions de personnes des emplois formels. L’État doit fournir un emploi et une vie digne à la population. Le coût du revenu de base universel peut être couvert par les budgets de la défense, en particulier les dépenses d’armes et de munitions.

ADHÉSIONS:

PLATES-FORMES INTERNATIONALES

  1. Assemblée Internationale des Peuples
  2. Institut Tricontinental de Recherche Sociale
  3. ALBA Movimientos – Articulación Continental de Movimientos Sociales y Populares hacia el ALBA
  4. Central Governing Council of the Red Nation
  5. Delphi Initiative for Defending Democracy
  6. La Vía Campesina
  7. Marche Mondiale des Femmes
  8. Red de Intelectuales y Artistas en Defensa de la Humanidad

AFRIQUE

  • Organisations
  1. Afrique du Sud – Abahlali BaseMjondolo
  2. Afrique du Sud – Economic Research on Innovation – Tshwane University of Technology
  3. Afrique du Sud – NUMSA – National Union of Metalworkers of South Africa
  4. Afrique du Sud – SRWP – Socialist Revolutionary Workers Party
  5. Ghana – SFG – Socialist Forum of Ghana
  6. Kenya – Revolutionary Socialist League
  7. Ouganda – Ruth Fund – Rural Women and Youth Fund Uganda
  8. Tanzanie – TASOFO – The Tanzania Socialist Forum
  9. Zambie – Socialist Party of Zambia
  10. Zambie – Young Cheetahs Movement
  11. Zimbabwe – SPZ – Socialist Platform of Zimbabwe
  12. Zimbabwe – UFAWUZ – The United Food and Allied Workers Union of Zimbabwe
  • Personnes
  1. Afrique du Sud – Antonater Tafadzwa Choto
  2. Afrique du Sud – Ebrahim Ghoor
  3. Afrique du Sud – Rasigan Maharajh
  4. Nigéria – Minna Salami, writer
  5. Zambie – Macleod Lunkoto
  6. Zimbabwe – Ady Mutero

AMÉRIQUES

  • Organisations
  1. Argentine – Colectivo Teología de la Liberación Pichi Meisegeier
  2. Argentine – Federación de Inquilinos Nacional
  3. Argentine – Frente Patria Grande
  4. Argentine – Frente Popular Dario Santillán
  5. Argentine – GEAL – Grupo de Estudios sobre América Latina y el Caribe – UBA
  6. Argentine – IEALC – Instituto de Estudios de América Latina y el Caribe – UBA
  7. Argentine – Movimiento Popular la Dignidad
  8. Argentine – OLP – Resistir y Luchar
  9. Argentine – Red de Intelectuales y Artistas en Defensa de la Humanidad – Capítulo Argentina
  10. Argentine – Vamos
  11. Brésil – Articulação Por uma Educação do Campo, Indígena e Quilombola no Semiárido Mineiro
  12. Brésil – CEBRAPAZ – Centro Brasileiro de Solidariedade aos Povos e Luta pela Paz
  13. Brésil – CMP – Central de Movimentos Populares do Brasil
  14. Brésil – CNM/CUT – Confederação Nacional dos Metalúrgicos da CUT
  15. Brésil – Comitê Carioca de Solidariedade a Cuba
  16. Brésil – CTB – Central dos Trabalhadores e Trabalhadoras do Brasil
  17. Brésil – CUT – Central Única dos Trabalhadores
  18. Brésil – Frente de Evangélicos pelo Estado de Direito do Brasil
  19. Brésil – FUP – Federação Única dos Petroleiros
  20. Brésil – IPDMS – Instituto de Pesquisa Direito e Movimentos Sociais
  21. Brésil – Levante Popular da Juventude
  22. Brésil – MAB – Movimento dos Atingidos por Barragens
  23. Brésil – MAM – Movimento pela Soberania Popular na MIneração
  24. Brésil – Marcia Sanches Venturi
  25. Brésil – MCP – Movimento Camponês Popular
  26. Brésil – MPA – Movimento dos Pequenos Agricultores
  27. Brésil – MST – Movimento dos Trabalhadores Rurais Sem Terra
  28. Brésil – MTD – Movimento de Trabalhadoras e Trabalhadores por Direitos
  29. Brésil – NESAF – Núcleo de Estudos em Agricultura Familiar da UFSM
  30. Brésil – Via Campesina Brasil
  31. Canada – People’s Health Movement
  32. Chili – Fundación Constituyente XXI de Chile
  33. Colombie – CEISAFROCOL – Centro de Estudios e Investigaciones Sociales Afrocolombianas
  34. Colombie – CIPAZ – Fundacion Ciudadanía Integral para la Paz
  35. Colombie – Congreso de los Pueblos
  36. Colombie – Coordinadora Política y Social Marcha Patriótica
  37. Cuba – Centro Martin Luther King
  38. Équateur – ABPTAI – Asociación Bolivariana de Productores Textiles y Afines
  39. Équateur – ACCUMHB – Asociación Civil de Comerciantes Unidos del Mercado Bolivariano la Hoyada
  40. Équateur – ALBA Movimientos- Capítulo Ecuador
  41. Équateur – FEDAEPS – Fundación de Estudios, Acción y Participación Social
  42. Équateur – MEAB – Movimiento Ecuatoriano Alfarista Bolivariano
  43. Équateur – MIREDES Internacional
  44. Équateur – Movimiento Jubileo 2000 Red Ecuador
  45. Équateur – Red de Intelectuales y Artistas en Defensa de la Humanidad – Capítulo Ecuador
  46. Équateur – Red de Mujeres Transformando la Economía – Ecuador
  47. États-Unis – (Fem)Power
  48. États-Unis – AFROAMERICAS Network
  49. États-Unis – ANSWER Coalition – Act Now to Stop War and End Racism
  50. États-Unis – Anti-Racist Action Los Angeles
  51. États-Unis – Asian Communities Together
  52. États-Unis – Border Agricultural Workers
  53. États-Unis – Code Pink
  54. États-Unis – Committees of Correspondence for Democracy and Socialism (CCDS)
  55. États-Unis – Community Movement Builders
  56. États-Unis – Dream Defenders
  57. États-Unis – Earth Evolution
  58. États-Unis – Facilitating Thriving
  59. États-Unis – Four Winds American Indian Council Denver
  60. États-Unis – Global Justice Ecology Project
  61. États-Unis – Massachusetts Committees of Correspondence for Democracy and Socialism
  62. États-Unis – Mississippi Immigrants’ Rights Alliance
  63. États-Unis – PEP – Popular Education Project
  64. États-Unis – Put People First – Pennsylvania
  65. États-Unis – PWF – The Perennial Wisdom Foundation
  66. États-Unis – Southern Anti-Racism Network
  67. États-Unis – Unión de Vecinos
  68. États-Unis – University of the Poor
  69. États-Unis – Vermont Worker’s Center
  70. Guatemala – APSM – Alianza Política Sector de Mujeres
  71. Guatemala – Asamblea Social y Popular
  72. Guatemala – CUC – Comité de Unidad Campesina
  73. Guatemala – Fundación Guillermo Toriello
  74. Guatemala – FUNDEBASE – Fundación para el Desarrollo y Fortalecimiento de las Organizaciones de Base
  75. Guyane – Red Thread
  76. Haïti – Association Tèt Kole
  77. Mexique – Comité 68 Pro Libertades Democráticas
  78. Mexique – Comité de Solidaridad Mons. Romero
  79. Mexique – Coordinadora de Pueblos en Defensa del Río Atoyac – Veracruz
  80. Mexique – Frente Popular Francisco Villa
  81. Mexique – Jóvenes ante la Emergencia Nacional
  82. Mexique – MLN – Movimiento de Liberación Nacional
  83. Mexique – Movimiento de Solidaridad Nuestra América
  84. Mexique – Mujeres para el Diálogo
  85. Mexique – Nueva Constituyente Ciudadana Popular
  86. Mexique – Nuevo País
  87. Mexique – SICSAL – Servicio Internacional Cristiano de Solidaridad con los Pueblos de América Latina
  88. Nicaragua – UCANS – Unión de Cooperativas Agropecuarias del Norte de Las Segovias R.L.
  89. Panama – Confederación Nacional de Unidad Sindical Independiente
  90. Panama – Frente Amplio por la Democracia
  91. Panama – Frente Estudiantil FER 29
  92. Panama – Frente Nacional por la Defensa de los Derechos Económicos y Sociales
  93. Panama – Movimiento Comunal Nacional Federico Britton
  94. Panama – Sindicato Único Nacional de Trabajadores de la Industria de la Construcción y Similares
  95. Panama – Union Campesina Panameña
  96. Pérou – Acción Política Socialista
  97. Pérou – Juventud Comunista Patria Roja
  98. Pérou – La Junta
  99. Pérou – Movimiento Comunitario Alfa y Omega
  100. Pérou – Mundo Verde
  101. Pérou – Norte Progresista
  102. Pérou – Todas Somos Micaelas
  103. Porto Rico – COMUNA Caribe de Puerto Rico
  104. Uruguay – Izquierda en Marcha – Frente Amplio
  105. Venezuela – Colectivo Diversidad UBV
  106. Venezuela – Comuna Cacique Guaracarima
  107. Venezuela – Consejo comunal « Acacias IV »
  108. Venezuela – Consejo Presidencial de Gobierno Popular de Comunas
  109. Venezuela – Corriente Revolucionaria Bolivar y Zamora
  110. Venezuela – CTC – Coalición de Tendencias Clasistas
  111. Venezuela – Equipo Coordinador del FPC-UNASUR VENEZUELA
  112. Venezuela – Equipo de Terra TV
  113. Venezuela – Escuela Popular y Latinoamericana de Cine, Televisión y Teatro
  114. Venezuela – Frente Bicentenario de Mujeres 200
  115. Venezuela – Frente Francisco de Miranda
  116. Venezuela – Fundación O’Leary
  117. Venezuela – Izquierda Unida Venezuela
  118. Venezuela – Movimiento de Mujeres por la Vida
  119. Venezuela – Movimiento de Pobladoras y Pobladores
  120. Venezuela – Organización Social Sures
  121. Venezuela – Plataforma de Lucha Campesina
  122. Venezuela – Semanario por Ahora, medio alternativo venezolano
  123. Venezuela – Surgentes – Colectivo de DDHH
  • Personnes
  1. Argentine – Alberto Rabilotta, periodista internacional
  2. Argentine – Atilio Boron, Escritor
  3. Argentine – Claudio Katz, Académico
  4. Argentine – Cristina Mancini
  5. Argentine – Damian Loreti
  6. Argentine – José Javier Capera Figueroa, director de la Revista FAIA
  7. Argentine – Marcos Teruggi,periodista
  8. Argentine – Mario Hernandez, periodista y escritor
  9. Argentine – Norberto Alayón, profesor de la UBA
  10. Argentine – Patricio Germán Lo Prete
  11. Argentine – Paula Klachko, socióloga
  12. Argentine – Rafael Villegas
  13. Argentine – Stella Calloni, periodista
  14. Bolivie – Hugo Moldiz, periodista
  15. Brésil – Alonso Bezerra de Carvay, UNESP
  16. Brésil – Ana Raquel
  17. Brésil – Andrea Foresti Lanzoni
  18. Brésil – Andréa Pinto Lucas de Oliveira, teacher
  19. Brésil – Aniura Milanés Barrientos, académica
  20. Brésil – Bluette Fortes Santa Clara
  21. Brésil – Breno Bringel, profesor de la UERJ
  22. Brésil – Carlos Alberto (Beto) Almeida, periodista
  23. Brésil – Carmen Lúcia Diniz dos Santos
  24. Brésil – Daniel Lima Costa Muniz
  25. Brésil – Daniele Melo da Costa
  26. Brésil – Edmerson dos Santos Reis, professor da UNEB
  27. Brésil – Jamil Murad
  28. Brésil – Leonardo Nogueira, professor
  29. Brésil – Luís Costa, periodista
  30. Brésil – Lumie de Oliveira Zanazi
  31. Brésil – Marcia Sanches Venturi
  32. Brésil – Marco Alexandre de Souza Serra
  33. Brésil – Maria Alice Motta
  34. Brésil – Mariana Lacerda Gonçalves, cineasta
  35. Brésil – Marilia Guimaraes, escritora
  36. Brésil – Nadia Bambirra, Directora audiovisual
  37. Brésil – Olivia Gonçalves Janequine
  38. Brésil – Palloma Dreher Farias
  39. Brésil – Paula Marcelino, socióloga
  40. Brésil – Raissa Almeida Corbagi
  41. Brésil – Sirio López Velasco, filósofo y docente universitario
  42. Brésil – Tamara Siemann Lopes, economista
  43. Brésil – Thiago Barison de Oliveira
  44. Brésil – Vanessa Witcel Homerding
  45. Brésil – Vicente Aurelio Laner
  46. Brésil – Wálmaro Paz, periodista
  47. Canada – Arnold August, Escritor
  48. Canada – Claudia Chaufan
  49. Canada – Errol Sharpe
  50. Canada – Peter Gose
  51. Chili – Andrés Figueroa Cornejo, periodista
  52. Chili – Esteban Silva
  53. Chili – Florencia Lagos, promotora cultural
  54. Chili – Javiera Olivares, periodista
  55. Chili – Pablo Sepúlveda Allende, médico y activista social
  56. Colombie – Aura Molano
  57. Colombie – Jorge Eliecer Carrillo Espinosa
  58. Colombie – Juan Alberto, periodista
  59. Costa Rica – Carlos Madrigal Tellini
  60. Costa Rica – Etienne Somogyi
  61. Cuba – Ángel Guerra, escritor
  62. Cuba – Ariana López, filósofa
  63. Cuba – Enrique Ubieta, ensayista e investigador
  64. Cuba – Fernando León Jacomino, poeta y crítico teatral
  65. Cuba – Omar González, escritor
  66. Équateur – Ana María Larrea, socióloga
  67. Équateur – Andrés Arauz, economista
  68. Équateur – Argentina Chiriboga
  69. Équateur – Cachito Vera, gestor cultural
  70. Équateur – Carlos Viteri, político
  71. Équateur – Cristian Orosco, economista
  72. Équateur – David Chávez, sociólogo
  73. Équateur – Erika Silva, socióloga
  74. Équateur – Fidel Narváez, diplomático
  75. Équateur – Gabriela Córdova Brito
  76. Équateur – Gabriela Rivadeneira, política
  77. Équateur – Galo Chiriboga, abogado
  78. Équateur – Galo Mora, escritor y político
  79. Équateur – Ilonka Vargas, artista
  80. Équateur – Irene Léon, socióloga
  81. Équateur – Jenny Londoño, escritora
  82. Équateur – Jorge Nuñez, historiador
  83. Équateur – José Agualsaca, legislador
  84. Équateur – José Regato, escritor
  85. Équateur – Juan Paz y Miño, historiador
  86. Équateur – Julio Peña y Lillo, sociólogo
  87. Équateur – Kintto Lucas, periodista
  88. Équateur – Luis Nawel, gestor cultural
  89. Équateur – Marco Antonio Pintado López
  90. Équateur – Mario Ramos, sociólogo
  91. Équateur – Melania Mora, economista
  92. Équateur – Miguel Ruiz, economista
  93. Équateur – Omar Ospina, periodista
  94. Équateur – Orlando Pérez, periodista
  95. Équateur – Oscar Bonilla, político
  96. Équateur – Osvaldo León, periodista
  97. Équateur – Pablo Guayasamin, gestor cultural
  98. Équateur – Pavel Eguez, pintor y muralista
  99. Équateur – Pedro Páez, economista
  100. Équateur – Pedro Sassone, sociólogo
  101. Équateur – Pilar Bustos, artista
  102. Équateur – Rafael Quintero, sociólogo
  103. Équateur – Ricardo Patiño, economista
  104. Équateur – Ricardo Sánchez, economista
  105. Équateur – Ricardo Ulcuango, dirigente indígena y diplomático
  106. Équateur – Sally Burch, periodista
  107. Équateur – Tania Hermida, cineasta
  108. Équateur – Xavier Lasso, periodista
  109. États-Unis – Adán García
  110. États-Unis – Alicia Jrapko, activista social
  111. États-Unis – Catherine Liu, professor
  112. États-Unis – Dakotah Lilly, member of Students and Youth for a new America
  113. États-Unis – Don Mee Choi
  114. États-Unis – Eric Patel, artist and organizer living
  115. États-Unis – Gloria Osborne Springwater
  116. États-Unis – Marie-Josée Lavallée
  117. États-Unis – Patricia Rodney
  118. États-Unis – Paul Edwards
  119. États-Unis – Phil Nichols
  120. États-Unis – Rose M. Brewer, professor
  121. États-Unis – Steven Sugarman
  122. États-Unis – Vickiana Valdez
  123. Guatemala – Héctor Alfredo Nuila Ericastilla, médico
  124. Haïti – Camille Chalmers, economista
  125. Honduras – Anarella Vélez, escritora
  126. Honduras – Gilberto Ríos, dirigente social
  127. Honduras – José Antonio Carballo
  128. Mexique – Alfonso Anaya
  129. Mexique – Angeles González
  130. Mexique – Bertha Vallejo
  131. Mexique – Carmen Mendoza
  132. Mexique – Claudia Sandoval
  133. Mexique – Cristina Steffen
  134. Mexique – Elizabeth Alejandre
  135. Mexique – Felipe Echenique March, historiador
  136. Mexique – Fernando Buen Abad, filósofo
  137. Mexique – Gabriela Hernández
  138. Mexique – Gilberto López y Rivas, profesor investigador
  139. Mexique – Graciela Tapia
  140. Mexique – Héctor Díaz Polanco, antropólogo
  141. Mexique – Hildelisa Preciado
  142. Mexique – Julieta Paula Mellano
  143. Mexique – Leonor Aída Concha
  144. Mexique – Leticia Gutiérrez
  145. Mexique – Lourdes del Villar
  146. Mexique – Luis Hernández Navarro, periodista
  147. Mexique – Lylia Palacios
  148. Mexique – María Elena López
  149. Mexique – Mariana Gómez
  150. Mexique – Maricarmen Montes
  151. Mexique – Marisa Rodríguez
  152. Mexique – Martín Hernández
  153. Mexique – Nayar López, académico
  154. Mexique – Norberto Pérez
  155. Mexique – Roberto Benavides
  156. Mexique – Rosa Barranco
  157. Mexique – Teresa Olvera
  158. Mexique – Walter Martínez
  159. Paraguay – Ricardo Flecha, cantautor
  160. Pérou – Andrés Luna Vargas
  161. Pérou – Hildebrando Pérez Grande, poeta
  162. Pérou – Juan Panay
  163. Pérou – Leonel Falcón Guerra, vocero político
  164. Uruguay – Antonio Elías, economista
  165. Uruguay – Gabriela Cultelli, economista
  166. Uruguay – Luna Zurdo Ríos
  167. Venezuela – Arthur Rondón
  168. Venezuela – Carmen Bohórquez, historiadora
  169. Venezuela – Cecilia Todd
  170. Venezuela – Geraldina Colotti, periodista y escritora
  171. Venezuela – Gisela Gomez
  172. Venezuela – Glenys Nahomi Palomares Mendoza
  173. Venezuela – Gustavo Rafael Sanoja Flores, diputado regional
  174. Venezuela – Ismael Morales, diputado de la ANC
  175. Venezuela – Iván Torcat
  176. Venezuela – José Alejandro Delgado Paiva
  177. Venezuela – José Félix Rivas Alvarado, economista, ex-director Banco Central
  178. Venezuela – José Rafael Núñez
  179. Venezuela – Luis Britto García, Escritor
  180. Venezuela – Luisana Millé Muñoz Martínez
  181. Venezuela – Molina Peñaloza
  182. Venezuela – Pasqualina Curcio, economista
  183. Venezuela – Pedro Calzadilla, historiador
  184. Venezuela – Rafael Febles Fajardo
  185. Venezuela – Sergio Arria, productor audiovisual
  186. Venezuela – Thierry Deronne

ARAB MAGHREB

  • Organisations
  1. Algérie – National Committee to Defend the Rights of the Unemployed
  2. Egypte – SPA – Socialist People’s Alliance Party
  3. Irak – General Federation of Syndicates
  4. Irak – Information Center for Reshearch and Development
  5. Irak – Iraq Social Forum
  6. Irak – Workers-Communist Party of Iraq
  7. Jordanie – JCP – Jordanian Communist Party
  8. Jordanie – Jordanian Democratic Youth League
  9. Jordanie – Jordanian Democratic Youth Union UJDY
  10. Jordanie – Jordanian People’s Party
  11. Liban – Lebanese Communist Party
  12. Maroc – All for The Right to Health
  13. Maroc – DW – Democratic Way
  14. Maroc – Moroccan Association for Human Rights
  15. Maroc – Moroccan Association of Progressive Women
  16. Maroc – National Federation of The Agricultural Sector
  17. Maroc – National University of Education Democratic Orientation
  18. Maroc – Progressive Left Students
  19. Maroc – The Women’s Sector of the Democratic Way
  20. Maroc – Youth of the Democratic Way
  21. Mauritanie – CLTM – Free Confederation of Mauritanian Workers
  22. Mauritanie – Movement We Can
  23. Mauritanie – The Future Party
  24. Mauritanie – The Liberation and Emancipation of the Haratin Movement
  25. Palestine – DFLP – Democratic Front for the Liberation of Palestine
  26. Palestine – NADA – Palestinian Democratic Women Organization
  27. Palestine – Palestinian Democratic Youth Union
  28. Palestine – Palestinian Working Women Committees Union
  29. Palestine – PPP – Palestinian People’s Party
  30. Palestine – UAWC – Union of Agricultural Work Committees
  31. Palestine – UPWC – Union of Palestinian Women Committees
  32. Palestine – Youth of the Palestinian People’s Party
  33. Sahara Occidental – CODESA – Collective of Sahrawi Human Rights Defenders
  34. Soudan – SCP – Sudanese Communist Party
  35. Syrie – Alliance Syrian Women to activate Security Council Resolution 1325 in Syria
  36. Syrie – CDF – Committees for the Defense of Democracy Freedoms and Human Rights in Syria
  37. Syrie – ICWOSY – Syrian Institution for Care of Widows and Orphans Rights
  38. Syrie – Syrian youth alliance to activate security council resolution 2250
  39. Tunisie – Democratic Patriots Unified Party
  40. Tunisie – Democratic Women’s Association
  41. Tunisie – Musawah Organization
  42. Tunisie – Nomad 08 Association
  43. Tunisie – Parti des Travailleurs/Tunisie
  44. Tunisie – The Democrat Patriots Youth Union
  45. Tunisie – The Socialist Democratic National Party – Tunisia
  46. Tunisie – Tunisian Human Rights League
  47. Tunisie – Union Communist Youth of Tunisia
  • Personnes
  1. Tunisie – Khraifi Cherif

ASIE

  • Organisations
  1. Bangladesh – Jatio Krishak Samity (National Peasant Organisation)
  2. Bangladesh – Jatio Sramik Federation (National Labour Federation)
  3. Bangladesh – Krishi Farm Sramik Federation
  4. Bangladesh – Nari Mukti Sangsad
  5. Bangladesh – Students Unity of Bangladesh
  6. Bangladesh – Workers Party of Bangladesh
  7. Bangladesh – Youth Unity of Bangladesh
  8. Inde – All India Kisan Mahasabha
  9. Inde – Communist Party of India, Marxist-Leninist (Liberation)
  10. Inde – Food Sovereignty Alliance
  11. Inde – LeftWord Books
  12. Inde – PSF – Progressive Students’ Forum
  13. Indonésie – PRP – Partai Rakyat Pekerja (Working People’s Party)
  14. Malaise – PSM – Parti Sosialis Malaysia
  15. Népal – Nepal Communist Party
  16. Pakistan – Crofter Foundation,
  17. Pakistan – Labour Education Foundation
  18. Pakistan – Lahore Left Front
  19. Pakistan – Mazdoor Kisan Party
  20. Pakistan – Pakistan Kissan Rabta Committee
  21. Papouasie Occidentale – AMP – Aliansi Mahasiswa Papua (The West Papua Student Alliance in One Comunity)
  22. Philippines – Bukluran ng Manggagawang Pilipino
  23. Philippines – Laban ng Masa
  24. Philippines – SANLAKAS 
  25. Sri Lanka – Left Voice
  26. Sri Lanka – MOLAR – Movement for Land and Agricultural Reform
  27. Thaïlande – Chulalongkorn University
  28. Timor Oriental – CNRM – Conselho Nacional da Revolucao Maubere
  • Personnes
  1. Australie – Madeleine Lawler
  2. Australie – Tim Anderson, Académico
  3. Inde – Hiren Gohain
  4. Inde – Karen Gabriel, professor in Delhi University
  5. Inde – Pratip Kumar Datta
  6. Inde – Ram Chandran
  7. Inde – Sangita Tanaji Ghodake, professor
  8. Inde – Sankar Krishnan
  9. Inde – Saumya Chakrabarti, professor of Economics
  10. Inde – Sudhanva Deshpande
  11. Inde – Tabish Khair, professor
  12. Japon – Shinako Oyakawa
  13. Malaisie – Jeevindran
  14. Népal – Balaram Banskota, CCM, NCP and deputy chief of central department of Consumer Rights protection
  15. Népal – Pramesh Pokharel, ICC member (youth) South Asia of La Via Campesina
  16. Sri Lanka – Anuka vimukthi de Silva-Amali Wedagedara
  17. Sri Lanka – Molnar
  18. Thaïlande – Patchanee Kumnak – Labour activist – Socialist Workers Thailand

EUROPE

  • Organisations
  1. Autriche – BOEM* Association for Art, Culture, Science and Communication
  2. Democratic Front for the Liberation of Palestine/Europe
  3. Espagne – Asamblea Provincial Marchas de la Dignidad Ciudad Real
  4. Espagne – Asociación GOGARA
  5. Espagne – CUT – Colectivo Unitario de Trabajadores
  6. Espagne – Foro Pacifista de Ciudad Real
  7. Espagne – Intersindical de Aragon – CO.BAS
  8. Espagne – Intersindical Valenciana
  9. Espagne – Izquierda Unida
  10. Espagne – MDM – Movimiento Democrático de Mujeres
  11. Espagne – PCE – Partido Comunista de España
  12. Espagne – Plataforma de Usuarios y Pacientes em Defensa de la Sanidad Publica y del Hospital Universitario de Diego de León 62 en Madrid
  13. Espagne – REAS – Red de Economía Alternativa y Solidaria de Murcia
  14. Espagne – Red Roja
  15. France – News Net
  16. Italie – Potere al Popolo
  17. Norvège – LAG – Latin-amerikancan Group Norge
  18. Pays Basque – Centro de Estudios Francisco Bilbao
  19. Serbie – Social Democratic Union
  20. Slovénie – raum AU
  21. Suisse – Bureau de Crise
  22. Chypre – Union of Cypriots
  • Personnes
  1. Espagne – Ángeles Maestro
  2. Espagne – Arantxa Tirado, Politóloga
  3. Espagne – Cesar Ruiz Plaza
  4. Espagne – Gonzalo Vázquez Solana
  5. Espagne – Javier Couso, Militante político
  6. Espagne – Joan Manuel Cabezas, doctor in social anthropology
  7. Espagne – José Luis Centella, président du PCE
  8. Estonie – Jekaterina Saveljeva
  9. France – Hernando Calvo Ospina, periodista
  10. Grèce – Aliki Bonia
  11. Grèce – Aris Tolios
  12. Grèce – Martina Kaika
  13. Grèce – Panagiotis Morakis
  14. Îles Canaries – José (Pepe) Villalba Pérez
  15. Italie – Elena Hileg Iannuzzi
  16. Italie – Gianfranco Santoro
  17. Italie – Guido Schiozzi
  18. Italie – Laura Corradi, académica
  19. Italie – Leonardo Bargigli, Assistant Professor of Economics
  20. Italie – Mario Eustachio De Bellis
  21. Pays Basque – Katu Arkonada, Politólogo
  22. Pays Basque – Roberto Muñoz Albuerno
  23. Royaume-Uni – Efstathia Filippaki
  24. Royaume-Uni – Joanna Hughes
  25. Royaume-Uni – Miroslav Spasov
  26. Royaume-Uni – Neil Singh, Senior Clinical Teaching
  27. Royaume-Uni – Rajmil Fischman, Emeritus professor in Keele University
  28. Russie – Marcus Guest