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Voici le premier bulletin du département artistique de Tricontinental : Institute for Social Research. Dans cette série, nous partagerons nos efforts créatifs collectifs, les nouvelles de nos derniers événements et la manière dont l’art qui nous inspire alimente le travail des mouvements sociaux mondiaux.


Inkani Books announces two new releases, launching in April and May, Izimpabanga Zomhlaba, the first Zulu translation of Frantz Fanon’s The Wretched of the Earth, and The Revolutionary Thoughts of Kwame Nkrumah. We invite you to explore their pages and engage with their ideas. At Inkani Books, we remain committed to reviving histories of national liberation, one page at a time.


Hyper-Imperialism cover image

Les événements des dernières années, y compris le génocide perpétré par Israël à Gaza, signifient un changement qualitatif dans l’ordre mondial dominé par les États-Unis. L’impérialisme a entamé sa transformation vers une nouvelle étape : l’hyper-impérialisme. Il s’agit d’un impérialisme mené de manière exagérée et cinétique, tout en étant soumis aux contraintes que l’empire en déclin s’est imposé.


Le gouvernement du Front démocratique de gauche au Kerala a fait face de manière impressionnante à une série de crises graves. S’organisant aux côtés de puissants mouvements sociaux tels que la All-India Democratic Women’s Association, l’État dirigé par les communistes a mis en œuvre des changements significatifs par le biais de programmes de redistribution, de développement des infrastructures et de transformation économique. À l’approche des élections législatives indiennes, nous nous sommes entretenus avec le ministre des finances du Kerala, T. M. Thomas Isaac, pour en savoir plus sur les stratégies et les actions mises en place par le gouvernement.


Le Chili est un pays en proie à des protestations contre l’austérité néolibérale et le gouvernement de droite du président Sebastián Piñera. Dans ce contexte, le gauchiste chilien Daniel Jadue semble être un candidat sérieux aux élections présidentielles de novembre prochain.


La newsletter de cette nouvelle année a été rédigée en collaboration avec notre ami, grand linguiste et voix prophétique, Noam Chomsky. Elle prend la forme d’une déclaration de Noam et moi-même. Bien que la pandémie soit le principal problème qui préoccupe nos esprits, d’autres problèmes majeurs menacent la longévité de notre espèce et de notre planète. Un internationalisme ferme est nécessaire pour accorder une attention adéquate et immédiate aux périls de l’extinction : extinction par la guerre nucléaire, par la catastrophe climatique et par l’effondrement social.




Dans les ruines du présent retrace les défis posés par la mondialisation et ce qu’ils signifient pour notre société. La première tentative de régler les problèmes de la mondialisation fut le néolibéralisme. Ce fut un échec. Ensuite, il y a eu le populisme cruel, caractérisé par une rhétorique basé sur la haine. Il échouera lui aussi. La gauche est faible, décomposée par la mondialisation. Il est nécessaire que la gauche se recompose, qu’elle devienne une force positive pour une humanité fragile.


Natalia Babarovic (Chile), The Last Woman on Earth, 2011

Il est grand temps d’instituer un tribunal de citoyens pour enquêter sur l’échec total des gouvernements de Boris Johnson, Donald Trump, Jair Bolsonaro, Narendra Modi et d’autres à briser la chaîne de l’infection par COVID-19. Un tel tribunal pourrait recueillir les informations factuelles qui permettraient de s’assurer que nous ne permettons pas à ces États de manipuler la scène du crime.


Depuis le début du CoronaShock, les violences contre les femmes ont augmenté aussi bien en fréquence qu’en cruauté, au moment où des idées néo-fascistes de subordination de la femme prennent le pas sur les idées plus progressistes d’émancipation de la femme. Ce sont pourtant les femmes qui portent le soin sur leurs épaules et qui représentent près de 75% du travail au front. C’est une chose de célébrer ces travailleurs et travailleuses, c’en est une autre de tolérer leur sempiternelles demandes de syndicalisation, de meilleurs salaires, et de meilleures conditions de travail.


Les rues de Quito tremblent dans un mélange d’aspiration et de répression; l’odeur des gaz lacrymogènes et les cris pour la liberté retentissent d’un bout à l’autre de la ville. L’état d’urgence déclaré président Lenín Moreno (3 octobre) et le couvre-feu (12 octobre) donnent plus d’autorité aux hommes armés, mais leur violence n’a pas brisé l’enthousiasme dans la rue. Les protestations se poursuivent. Les options de Moreno seront bientôt épuisées. L’oligarchie et le FMI – avec un clin d’œil de la Maison Blanche – pourraient lui demander de démissionner. Ils aiment que leur comprador soit crédible.


Les relations entre la Russie et la Chine ont atteint un  » niveau sans précédent « , selon les termes du président russe Vladimir Poutine. Pourquoi la Russie et la Chine ont-elles effectué ce rapprochement ? Tout d’abord, ils sont réunis par la volonté à long terme des États-Unis et de leurs alliés de s’attaquer à la souveraineté de la Chine et de la Russie. Deuxièmement, les États-Unis ont tenté d’amener la Chine à céder ses avantages économiques aux entreprises américaines, ce qui a mené à la guerre commerciale actuelle.


Au Brésil, sous le régime de Jair Bolsonaro, l’Amazonie – où se situent un cinquième de l’eau fraîche de notre planète, une biodiversité énorme et diverses communautés indigènes et quilombo – est de plus en plus menacée par l’empiètement du capital. L’attaque contre la souveraineté vénézuélienne se poursuit avec une campagne de sabotage électronique pour couper l’alimentation en électricité et en eau à l’intérieur du pays. Pendant ce temps, en Inde, les prochaines élections présidentielles constituent un dilemme clair entre poursuivre la direction vers la droite ou choisir une autre voie, pour un avenir meilleur.


Lors de la première réunion mondiale de l’Institut Tricontinental, Neuri Rossetto, du mouvement brésilien des travailleurs sans terre (MST), nous a appelés à rêver à un avenir socialiste. « Nous ne devons pas cesser de rêver », a-t-il dit. C’est le mandat des intellectuels d’aider à rêver d’un tel monde, d’amplifier les rêves de nos mouvements sociaux. Nous disons toujours non, mais nous devons être le mandat politique du oui, rêver et construire le monde dans lequel nous voulons vivre. Lors du Forum social mondial de 2001, le mouvement altermondialiste a adopté l’expression  » Un autre monde est possible  » comme slogan.


La  » communauté internationale « , nous disent-ils, est unie dans son approche du Venezuela. Mais qui est cette  » communauté internationale  » ? Selon les derniers chiffres, la majorité des États membres des Nations Unies – y compris les deux pays les plus peuplés (la Chine et l’Inde) – se sont opposés au programme de changement de régime imposé par les États-Unis au Venezuela. Néanmoins, le terme  » communauté internationale  » est couramment utilisé pour définir la réalité, pour qu’il soit impossible d’avoir une vision divergente des choses.


Les 8 et 9 janvier, plus de 160 millions de travailleurs venant d’une multitude de secteurs ont fait la grève en Inde. Il s’agit d’une des plus grandes grèves de l’histoire. Le début de l’année 2019 a en effet été marqué par une vague de protestations  à travers le monde: le « mois de la colère » organisé par les syndicats au Maroc, les manifestations au Soudan en réaction à la hausse des prix, et des grèves potentielles au Nigéria et par les enseignants à Los Angeles.